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Comment l’infrastructure verte « économise l’eau de pluie » dans l’État de New York

Les administrations municipales et d’autres organismes dans l’État de New York font étalage de stratégies pour maîtriser les eaux pluviales – pour ralentir et étaler le ruissellement et pour absorber les précipitations.

Plutôt que de laisser l’eau ruisseler sur les toits et autres surfaces dures et couler, sans filtration, jusqu’aux cours d’eau pour finir dans les Grands Lacs, on trouve des solutions de rechange.

Les méthodes ont été présentées à un récent forum sur l’infrastructure verte qui s’est tenu à l’Université de Buffalo, en partenariat avec l’Agence des États‑Unis pour la protection de l'environnement (USEPA).

Une salle comble de penseurs et de décideurs de la région dans le domaine de l’eau a accueilli Judith Enck, administratrice de la région 2 de l’USEPA au Western New York Green Infrastructure Forum. Dereth Glance, de Syracuse (New York), commissaire de la CMI, était dans l'assistance.

L’infrastructure verte a des avantages pour la qualité de l’eau et pour bien d’autres choses.

Des représentants de l’État de New York venant du Environmental Finance Center ont fait connaître la démarche concertée qu’ils ont employée pour assurer un appui financier aux collectivités investissant dans les revêtements de surface poreux, les rigoles de drainages écologiques, les jardins en toiture et autres moyens pour maîtriser les eaux de pluie.

(vidéo en anglais) 

 

Des architectes, urbanistes et dirigeants communautaires ont indiqué comment ils se servent de la planification intégrée à l’échelon municipal, des outils que donne la Clean Water Act et de la bonne vieille huile de coude pour concrétiser une vision collective qui permet d’envisager les terrains abandonnés comme des éléments d’infrastructure verte, la restauration de la rivière Buffalo avec aménagement de chutes pour donner l’oxygène nécessaire à la vie aquatique et l’amélioration de la qualité des eaux pluviales avant qu’elles n’atteignent le lac Érié et ses affluents.

Le discours principal a été donné par Matthew Millea, directeur adjoint du comté d'Onondaga.

M. Millea s’occupe du programme primé du comté, Save the Rain, destiné à ralentir le ruissellement des eaux pluviales, à faire s’infiltrer ces eaux ou à les capter avant qu’elles arrivent au lac Onondaga et qu’elles le contaminent avec les bactéries, débris et autres polluants qu’elles charrient.

Jusqu’ici, plus de 100 projets ont été réalisés et 60 autres sont prêts à démarrer, a expliqué M. Millea. Il a raconté une histoire éloquente, celle de l’occasion saisie pour réorienter la politique nationale de l’eau de « gris à vert », lorsque l’État de New York a été invité à témoigner devant le congrès en 2008 sur le financement incitatif des infrastructures pour l’application de la American Recovery and Reinvestment Act.

L’État de New York a fini par recevoir 425 millions de dollars à investir dans les infrastructures d’assainissement de l’eau et a pu créer le Green Innovation Grant Program pour stimuler l’investissement local dans des méthodes de pointe pour améliorer la qualité de l’eau.

Il est indispensable de faire connaître les réussites et d’encourager une saine concurrence pour parvenir à l’adoption généralisée de méthodes durables de gestion des eaux pluviales, méthodes dont l’intégration devient pratique courante dans les décisions locales ayant trait au bâtiment et à l’aménagement du territoire.

Nous vous invitons à visiter le site savetherain.us – qui présente un plan complet de gestion des eaux pluviales destiné à réduire la pollution du lac Onondaga et de ses affluents – pour en connaître les caractéristiques techniques et obtenir d’autres renseignements qui pourraient être utiles à votre collectivité.

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