Rivière Sainte-Croix

La voie navigable transfrontalière la plus à l’est, la rivière Sainte-Croix, d’une longueur de 185 km (115 milles), longe la frontière du Maine et du Nouveau-Brunswick avant de se déverser dans l’estuaire Passamaquoddy, relié par la baie de Fundy dans l’océan Atlantique. La rivière, qui est très développée pour la production d’hydroélectricité, est une source importante d’eau potable locale et un site pour le commerce du bois d’œuvre depuis le début de la colonisation européenne, si ce n’est avant. La région est habitée depuis environ 6 000 ans, les résidents ayant profité des montaisons annuelles de poissons comme le saumon de l’Atlantique, le gaspareau, l’omble et l’anguille d’Amérique. Cependant, à cause des barrages, ces espèces ne peuvent plus remonter la rivière, situation que n’allait pas arranger une loi du Maine – maintenant abrogée – qui visait à carrément bloquer le passage aux gaspareaux. Cependant, mais les efforts déployés ces dernières années pour améliorer le passage des poissons ont permis aux gaspareaux et à l’omble de commencer à reconstituer leurs populations dans la voie navigable. Le Conseil du bassin hydrographique de la rivière Sainte-Croix fait rapport à la CMI sur la conformité aux objectifs de qualité de l’eau et veille à ce que quatre barrages privés soient exploités conformément aux conditions établies par les ordonnances d’approbation de la CMI.

Carte du bassin du Fleuve Sainte-Croix