Baisse des niveaux d’eau pour l’ensemble du réseau hydrographique du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent et sécheresse à l’horizon

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Le niveau d’eau du lac Ontario approche son pic saisonnier. Le débit du lac Ontario augmente graduellement au fur et à mesure que le débit de la rivière des Outaouais diminue. Dans les premiers jours du mois de mai, le niveau d'eau du lac Ontario a augmenté en raison de la diminution de son débit face à l’augmentation du niveau d’eau en aval et du lent passage d’un système dépressionnaire chargé de pluie. Le niveau d’eau du lac Saint-Louis a vraisemblablement atteint son pic et devrait amorcer son déclin d’ici une semaine ou deux. Plus en aval, après avoir atteint leur pic le 4 mai, le niveau d’eau au port de Montréal et celui du lac Saint-Pierre ont constamment diminué à mesure que les débits de la rivière des Outaouais et des autres tributaires du fleuve Saint-Laurent diminuaient. Des inondations sont survenus sur le pourtour du lac Saint-Pierre la semaine dernière et certaines propriétés et routes dans la plaine inondable demeurent impactées.

Entre le 27 avril et 3 mai dernier, les niveaux d’eau du lac Ontario ainsi que ceux du fleuve Saint-Laurent ont augmenté rapidement et en continu, en raison des pluies tombées sur l’ensemble de la région et de la réponse à ces précipitations par la diminution du débit du lac Ontario. L’équivalent approximatif d’un (1) mois de pluie, soit 90 mm ou 3,5 po, est tombé en l’espace de quelques jours sur les secteurs les plus touchés.

En avril, les vannes au barrage Iroquois furent abaissé par l’Ontario Power Generation (OPG) afin de tempérer le niveau d’eau élevé du lac Saint-Laurent, (immédiatement en amont du barrage Moses-Saunders), pendant que le débit sortant du lac Ontario était réduit en raison de la pluie. Puis, alors que le débit sortant du lac Ontario était de nouveau augmenté, OPG a entrepris dès le 9 mai dernier, de relever les vannes du barrage d’Iroquois .

Du 9 au 11 mai, le niveau d’eau du lac Ontario est demeuré relativement stable à 75,40 m (247,4 pi). En date du 11 mai, il était de 39 cm (15,4 po) supérieur à sa moyenne pour cette période en mai, mais de 41 cm (16,1 po) inférieur au pic record observé à cette date en 2017. Le niveau d’eau du lac Saint-Louis demeure près des 22,33 m (73,26 pi), soit 68 cm (26,8 po) supérieur à sa moyenne pour cette même période en mai, mais 17 cm (6,7 po) de moins que le pic record observé à cette date en 2017. Les niveaux d’eau du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent devraient demeurer supérieurs à leur moyenne respective à long terme, mais inférieurs aux records observés en 2017 et en 2019.

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent continue de surveiller de près la situation, de maintenir le contact avec les autorités des États et provinces et de mettre régulièrement à jour ses pages Web et Facebook.

Nous vous invitons à continuer de surveiller les conditions dans votre région. Les interventions d’urgence sont habituellement assurées par les municipalités.

Liens à suivre pour en savoir plus sur :

Personnes-ressources :

États-Unis : ILOSLRB-USSection@usace.army.mil

Canada : ec.cilofsl-iloslrb.ec@canada.ca

Facebook : https://www.facebook.com/ConseilIntduLacOntarioetduFleuveSaintLaurent

Le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent veille à ce que le débit sortant du lac Ontario soit conforme aux exigences des ordonnances d’approbation de la Commission mixte internationale. La capacité à contrôler le débit sortant du lac Ontario en vertu d’un plan de régularisation, quel qu’il soit, ne signifie pas qu’il soit possible de contrôler pleinement le niveau d’eau du lac. Cela s’explique par le fait que les principaux facteurs influant sur les apports d’eau des Grands Lacs (soit les précipitations, l’évaporation et les eaux de ruissellement) ne peuvent pas être contrôlés et sont difficiles à prévoir avec précision.