La Commission mixte internationale mobilisée dans le bassin Elk-Kootenai/y

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Washington, D.C. / Ottawa, Ontario C’est avec plaisir que la Commission mixte internationale reçoit une demande des gouvernements du Canada et des États-Unis, en partenariat avec la Nation Ktunaxa, pour mettre en œuvre certaines actions décrites dans les lettres de renvoi et les pièces jointes relativement aux impacts de la pollution des eaux transfrontalières du bassin Elk-Kootenai/y. Le bassin est situé dans la province de la Colombie-Britannique et dans les États du Montana et de l'Idaho. 

Ces actions comprennent l'aide à la mise en place d'un organe de gouvernance collaboratif qui, entre autres, élaborera et rendra compte d'un plan d'action visant à réduire et à atténuer les effets de la pollution de l'eau dans le bassin de la rivière Kootenai/y afin de protéger les personnes et les espèces qui dépendent de ce système fluvial vital. D'autres actions comprennent : la mise en place d'un comité d'étude de la CMI composé d'experts et de détenteurs du savoir pour mener et synthétiser un partage transparent et coordonné des connaissances transfrontalières sur les contaminants préoccupants ; les zones et les ressources en eau et écologiques affectées ; et les tendances. Le comité d'étude recherchera des possibilités pour faire participer le public. 

Établie en vertu du Traité des eaux limitrophes de 1909 entre le Canada et les États-Unis, la CMI se fonde sur la recherche scientifique conjointe pour dégager des consensus et déterminer les mesures appropriées. 

Le renvoi concernant les impacts de la pollution des eaux transfrontalières dans le bassin Elk-Kootenai/y sera au cœur des efforts déployés par la Commission. Ce renvoi, qui émane des deux gouvernements nationaux, est conforme à l’article IX du Traité des eaux limitrophes.

Selon le président de la section américaine de la CMI, Gerald Acker : « la Commission se réjouit de l’occasion qui lui est donnée d’aider les gouvernements à trouver des moyens de réduire et d’atténuer les impacts de la pollution de l’eau dans le bassin Kootenai et de collaborer avec toutes les parties intéressées à cette fin. La capacité de la CMI à produire des analyses et des recommandations objectives et expertes a fait ses preuves et nous n’attendons rien de moins dans ce cas. »

Merrell-Ann Phare, présidente de la section canadienne de la CMI, a fait remarquer que « les préoccupations relatives à la qualité de l’eau dans ce bassin existent depuis des décennies, et nous sommes heureux que la CMI ait été chargée de se pencher sur cette question à la suite d’un consensus atteint entre le Canada, les États-Unis et la Nation Ktunaxa. L’innovation en matière de gouvernance conjointe avec les peuples autochtones sera un élément clé de notre réussite. »  

Tout au long des activités connexes des deux prochaines années, la Commission facilitera la mise en place de l’organe de gouvernance, mettra sur pied un groupe d’étude et maintiendra un dialogue ouvert avec les gouvernements fédéraux et Ktunaxa, la province de la Colombie-Britannique et les États de l’Idaho et du Montana, ainsi qu’avec le public. Nous organiserons des réunions initiales dans le bassin au cours des prochains mois pour permettre aux parties intéressées de faire part de leurs réflexions et points de vue. 

Nous encourageons les parties intéressées à nous suivre sur les médias sociaux et à visiter notre site Web, à l'adresse IJC.org, afin d'obtenir les renseignements les plus récents et de trouver des ressources liées à ce renvoi. Les questions et commentaires peuvent être envoyés à Elk-Kootenai-y Study@ijc.org.

Quelques faits en bref

  • La rivière Elk prend sa source dans les Rocheuses canadiennes et entre dans les États-Unis au niveau du lac Koocanusa, une retenue de la rivière Kootenay/Kootenai. Elle traverse ensuite les États du Montana et de l'Idaho, ainsi que les terres de la Nation Ktunaxa, avant de retourner dans la province de la Colombie-Britannique. 
  • La Commission a été contactée par des organismes, par le public et par des communautés autochtones indiquant que les problèmes de qualité de l'eau ont atteint un stade critique, comme le stipule une lettre de la CMI adressée aux gouvernements en mai 2022

Personnes-ressources

États-Unis : Ed Virden, conseiller en affaires publiques de la CMI, 202-372-7990, Edward.virden@ijc.org 

Canada : Paul Allen, gestionnaire, Politiques et communications, 613-222-1475, Paul.allen@ijc.org