Le nouveau commissaire de la CMI, Robert Gioia, apporte son expérience en matière de recherche de tout ce qui est dénominateur commun

kevin bunch
Kevin Bunch
robert gioia

Pour avoir passé la majeure partie de sa vie sur les bords de la rivière Niagara à Buffalo (New York), le commissaire Robert Gioia est au fait des préoccupations transfrontalières.

M. Gioia, dont la nomination a été confirmée par le Sénat des États-Unis le 2 mai, est au fait de l’importance de la collaboration entre le Canada et les États-Unis.

Il a notamment contribué à la gestion coopérative de la rivière Niagara et des majestueuses chutes Niagara, et a régulièrement passé ses étés dans la propriété de vacances familiale du côté ontarien. Ces expériences lui ont donné de nombreuses occasions de constater que les résidents des deux pays font face à des enjeux semblables, et qu’ils vivent, travaillent et se distraient de manière semblable. 

« Nous avons de nombreux voisins du côté canadien, des gens qui, en été, viennent de Toronto et d’encore plus loin, » précise M. Gioia. « Les gens savent bien que les Grands Lacs sont un vrai joyau. »

M. Gioia a travaillé pendant des décennies au sein d’organisations non gouvernementales dans l’ouest de l’État de New York. Avant de se joindre à la Commission mixte internationale (CMI), il a été président de la Fondation John R. Oishei et président d’organismes comme Great Lakes Health, la Niagara Frontier Transportation Authority, la Erie Canal Harbor Development Corp. et la Community Foundation of Greater Buffalo.

Il explique que, dans ses rôles antérieurs, tout comme dans son rôle actuel à la CMI, l’important est de trouver un socle commun et de dégager un consensus à partir d’un large éventail de secteurs d’intérêts et de parties prenantes.

« Il peut s’agir de construire un aéroport, de développer un front de lac et de décider de la vocation la plus appropriée à conférer aux secteurs riverains : usages mixtes, loisirs, pêche ou aménagement immobilier », estime M. Gioia, « mais c’est ce que nous devons faire en plus de travailler auprès de la population et d’être pleinement à son écoute pour répondre aux besoins de chacun. »

Bien qu’il soit encore en train de se familiariser avec l’éventail des responsabilités de la CMI et des projets auxquels elle participe, M. Gioia estime déjà que les Grands Lacs occupent une place spéciale pour lui et qu’il veut travailler personnellement à leur contact.

Le nouveau commissaire souhaite s’occuper des Grands Lacs, lui qui vit au contact des algues depuis très longtemps au point de connaître en détail leur mécanisme de prolifération, le phénomènes des niveaux d’eau élevés et l’érosion des rives.

S’ils sont souvent appelés à examiner des sujets précis, les commissaires ne représentent les points de vue ou les priorités de la CMI que dans la mesure où ceux-ci ont été adoptés par la Commission dans son ensemble. 

M. Gioia a également hâte de parcourir les régions transfrontalières communes d’Est en Ouest et d’y rencontrer un maximum de résidents. Il est conscient de l’existence de problèmes régionaux, ce qui n’exclue pas l’existence de points communs. L’un de ses premiers voyages officiels l’a amené au bureau de la CMI à Ottawa (Ontario) pour se familiariser avec l’organisation, faire connaissance du personnel canadien et rencontrer des parlementaires.

« C’est tout à fait remarquable, ajoute-t-il : « Je découvre non seulement tous les défis à relever, mais aussi les occasions qui nous sont offertes d’agir afin de vraiment changer les choses. »

 

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Kevin Bunch is a writer-communications specialist at the IJC’s US Section office in Washington, D.C.