L’article suivant est tiré d’un bulletin archivé. Consultez notre bulletin Eaux partagées.

Les commissaires présentent des exposés importants sur le Traité des eaux limitrophes

Au cours des derniers mois, deux commissaires de la CMI ont été invités à prendre la parole durant des activités importantes, tenues à Paris, en France, et à London, en Ontario.

Mme Lana Pollack, présidente de la Section américaine de la CMI, a parlé de l’historique du Traité des eaux limitrophes de 1909. Le commissaire canadien Gordon Walker a parlé de la manière dont le Traité a amélioré les relations entre le Canada et les États‑Unis au sujet de leurs eaux partagées.

En septembre, Mme Pollack a été l’hôte des 4èmes Assises Mondiales du Financement Agricole et Rural, tenues à Paris, en France. Les frais engagés par Mme Pollack ont été pris en charge par les organisateurs de la conférence.

U.S. Section Chair Lana Pollack speaks in Paris, France. Credit: CICA.
Mme Lana Pollack, présidente de la Section américaine de la CMI, présente un exposé à Paris, en France. Source : CICA.

Durant son exposé intitulé « Des eaux sans frontière – 104 ans de coopération canado‑américaine » (Water Without Borders: 104 years of U.S.-Canada Cooperation), Mme Pollack s’est penchée sur l’importance des changements climatiques et sur la gestion de la qualité de l’eau douce et de sa quantité.

« Le Traité, qui a 104 ans, et la Commission qu’il a créée continuent à faire l’objet d’essais. Le Traité est plus fort aujourd’hui parce qu’il a un siècle d’histoire et plusieurs réussites fondées sur des données scientifiques dans le domaine de la gestion binationale de la quantité d’eau et de la qualité de l’eau. L’avenir du traité dépendra ultimement des fortes pressions exercées par le public en ce qui concerne la disponibilité en quantité suffisante et de façon fiable de l’eau douce propre. » [traduction]

- Lana Pollack, présidente de la Section américaine de la CMI, le 26 septembre 2013.

Vous pouvez lire l’exposé complet de Mme Pollack en cliquant ici [en anglais seulement].

 

En octobre, M. Walker a été l’hôte du Canada-United States Law Institute à London (Ontario) et a présenté un exposé durant la 7e série de conférences annuelles qui s’est tenue à l’Université Western. L’exposé de M. Walker s’intitulait « Le Traité des eaux limitrophes de 1909 – est‑il un traité de paix? » (Boundary Waters Treaty 1909 – a Peace Treaty?).

« Sans le Traité des eaux limitrophes et la Commission mixte internationale, la paix aurait‑elle duré pendant toutes ces années? Peut‑être, mais il ne faut pas oublier que les frontières ont fait l’objet d’un plus grand nombre de guerres que toute autre question et que, parfois, une question sans la moindre importance devient un irritant qui peut prendre des proportions énormes. Ce ne sont pas les relations amicales qui ont mené à la résolution de l’ensemble des problèmes qui se sont succédé au cours du siècle dernier, mais c’est plutôt la résolution de l’ensemble des problèmes qui a mené à des relations amicales. Le Traité des eaux limitrophes a été l’instrument de paix, et la CMI a été l’instance qui a permis d’assurer la paix. » [traduction]

- Gordon Walker, commissaire canadien, le 30 octobre 2013.

Vous pouvez lire l’exposé complet de M. Walker en cliquant ici [en anglais seulement].

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