L’article suivant est tiré d’un bulletin archivé. Consultez notre bulletin Eaux partagées.

Les nouveaux membres du Conseil de la rivière Rouge apportent des compétences et des points de vue uniques

kevin bunch
Kevin Bunch
red river board 2021

La CMI a ajouté quatre sièges à son Conseil international de la rivière Rouge et nommé quatre nouveaux membres qui vont apporter leurs connaissances, leur expérience et leurs points de vue autochtones aux travaux du Conseil.

Les nouveaux membres sont Melissa Hotain, April Poitra-Walker, Annette Trimbee et Benjamin Yawakie. Ils apportent une expérience et une compétence considérables dans des domaines comme les écosystèmes aquatiques, la gestion et la résilience de la ressource hydrique, la résilience et la mobilisation des communautés, ainsi que les politiques et l’ingénierie.

Si chaque membre a par ailleurs un emploi régulier, du moment qu’il siège à un conseil de la CMI, il agit en son nom propre et ne peut représentent aucune entité, organisation ou gouvernement en particulier.

Melissa Hotain est directrice des affaires intergouvernementales de la nation dakota de Sioux Valley, qui a des territoires traditionnels dans le bassin de la rivière Rouge et ses environs. Elle détient un diplôme en sciences de l’environnement de l’Université du Manitoba et, au cours de sa carrière, elle a travaillé sur divers dossiers liés à l’eau traitant, par exemple, de la gestion et de la protection de l’eau à long terme, de projets de recherche liés à l’eau, et de promotion de l’eau en tant que droit de la personne dans le cadre d’actions collectives.

« Elle [l’eau] continue de creuser des méandres dans ma vie professionnelle et personnelle », estime Melissa Hotain. « Je me réjouis à l’idée de remplir mon mandat en communiquant ouvertement, en partageant mes connaissances et en contribuant efficacement au Conseil de la rivière Rouge. »

April Poitra-Walker est experte-conseil en génie professionnel à A. Walker Consulting, et elle est commissaire à la planification à la ville de West Fargo, dans le Dakota du Nord. Membre de la bande des Chippewas de Turtle Mountain, elle a grandi dans les monts Turtle, où se rencontrent les bassins des rivières Pembina, Assiniboine et Devil. April Poitra-Walker est titulaire d’un baccalauréat en génie civil de l’Université du Dakota du Nord et elle est ingénieure et gestionnaire certifiée en matière de plaines inondables. Elle a passé une grande partie de sa carrière en tant qu’ingénieure civile, « à administrer et à planifier une partie du bassin de la rivière Rouge et à travailler pour ses habitants ». Elle possède une vaste expérience des travaux d’adduction d’eau, de la restauration après inondations, de la mobilisation communautaire et des interventions d’urgence.

« J’ai eu l’occasion de voir de mes propres yeux ce que donne la coordination réfléchie entre les collectivités et les Nations (autochtones) qui partagent la responsabilité de ce plan d’eau, » nous a déclaré Mme Poitra-Walker. « Je suis heureuse de continuer à participer à ce travail. Miigwetch » (merci en ojibwé).

Annette Trimbee est titulaire d’un doctorat en écologie aquatique de l’Université McMaster. Elle est recteure et vice-chancelière de l’Université MacEwan à Edmonton, en Alberta, où il a occupé le même poste à l’Université de Winnipeg. Métisse, Annette Trimbee a des racines familiales dans le bassin de la rivière Rouge des deux côtés de la frontière canado-américaine. Elle a grandi à Winnipeg, a passé une grande partie de ses premières années professionnelles dans le domaine de la gestion de l’eau et elle apporte donc au conseil une mine de connaissances et une vaste expérience dans des sujets scientifiques, sociaux et communautaires.

« Les problèmes dans le bassin de la rivière Rouge sont complexes et leur résolution exige que nous nous y prenions différemment », affirme Mme Trimbee. « Il y a beaucoup de choses que nous devons désapprendre pour les réapprendre, à commencer par l’amour des lieux et par le fait de reconnaître que nos choix individuels et collectifs ont des répercussions qui vont au-delà de nos horizons temporels et matériels. Le respect des droits et des savoirs autochtones est un acte de réconciliation et un don au bassin de la rivière Rouge lui-même. »

Benjamin Yawakie est titulaire d’un baccalauréat en statistique et en chimie et d’un baccalauréat en biologie. Il est membre-citoyen du Minnesota Environmental Quality Board auquel il apporte son expérience en résilience communautaire, en gestion des données et des eaux et en diversité à l’égard du bassin de la rivière Rouge dont la configuration se prête à de fréquentes inondations. Benjamin Yawakie est citoyen de Pueblo de Zuni et descendant de la bande des Chippewa de Turtle Mountain, des tribus Assiniboine et Sioux de Fort Peck et de White Bear First Nations.

« Devenir membre du Conseil international de la rivière Rouge est un honneur pour moi, à l’heure où je réfléchis au sens de la propriété, à la nécessité d’assurer la durabilité et la gérance des eaux et des terres pour les générations futures », estime M. Yawakie. « Je me réjouis à l’idée de travailler avec les membres du (Conseil) afin de poursuivre le travail entrepris par la CMI pour intégrer l’appartenance autochtone dans les processus qui réglementent et, à terme, qui protègent le bassin de la rivière Rouge et ses habitants. »

Le Conseil de la rivière Rouge informe la CMI des activités dans le bassin susceptibles d’avoir une incidence sur les débits d’eau transfrontaliers, sur la qualité de l’eau et sur la santé de l’écosystème dans la rivière et ses affluents. Il surveille également la mise en œuvre des recommandations de la CMI concernant les inondations. Les membres du Conseil sont nommés par les commissaires de la CMI.

kevin bunch
Kevin Bunch

Kevin Bunch is a writer-communications specialist at the IJC’s US Section office in Washington, D.C.

Abonnez-vous à notre bulletin !

Formulaire d'inscription