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Le Conseil a été mis sur pied par la Commission mixte internationale dans son ordonnance d’approbation de 1914, qui permettait d’intensifier le développement de l’hydroélectricité dans la rivière Sainte-Marie. Son mandat consiste à régulariser les débits sortants du lac Supérieur et à superviser l’exploitation des différents ouvrages de régularisation. Il doit aussi, dans le cadre de ses fonctions, réaliser des études pour élaborer et améliorer le plan de régularisation, surveiller les travaux de réparation et d’entretien des installations de régularisation et à diriger les projets de mesure du débit de la rivière Sainte-Marie afin d’établir la capacité d’écoulement des différents ouvrages de régularisation.

Le Conseil donne à la Commission son avis sur les questions liées aux conditions hydrologiques défavorables dans les lacs, à la modification des ouvrages de régularisation, ainsi qu’au niveau et au débit de la rivière Sainte-Marie, y compris le niveau et le débit des rapides de cette rivière, dont l’écosystème est fragile. Le Conseil se réunit au moins deux fois par an, dépose auprès de la Commission un rapport semestriel sur ses activités et tient chaque année une assemblée publique.

Débit sortant du lac Supérieur

Le lac Supérieur se déverse dans la rivière Sainte-Marie, qui se jette dans le lac Huron. Près des villes de Sault Sainte-Marie (Michigan et Ontario), la rivière Sainte-Marie subit une dénivellation d’environ six mètres (20 pieds) sur une distance de 1,2 kilomètre (0,75 mille); il s’agit des rapides de la rivière Sainte-Marie. Depuis la construction, en 1797, des premières écluses permettant aux navires de contourner les rapides, on a aménagé, le long de cette rivière, différentes installations pour la navigation et la production d’hydroélectricité.

Aujourd’hui, les eaux du lac Supérieur passent par plusieurs installations éparpillées le long de cette rivière. Ces installations comprennent trois centrales hydroélectriques, cinq écluses pour la navigation et un barrage à vanne, connu sous le nom d’« ouvrage de compensation », situé à l’entrée des rapides. Depuis l’achèvement de l’ouvrage de compensation, en 1921, l’apport d’eau du lac Supérieur qui passe par ces différentes installations est complètement régularisé.